Photo de Saint Éloi en artisan dans un atelier d'orfèvre, avec une couronne royale dans la main, sur le vitrail de la grande verrière du bas-côté Sud de l'église Saint-Georges de Schirmeck. Histoire de Saint Éloi de Noyon.

Éloi est né vers 588 à Chaptelat près de Limoges, dans le Limousin, il rentre en apprentissage à Limoges, dans la célèbre orfèvrerie Abbon qui fabriquait de la monnaie. Durant toute cette période, il suit les offices de l'église et s'imprègne des Saintes Écritures. Plus tard Éloi se rend à Paris, chez l'orfèvre Bobbon où il réalise pour le roi Clotaire II un trône d'or orné de pierres précieuses. Suite à quoi, il devint contrôleur des mines et métaux, maître des monnaies, puis grand argentier du royaume de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert Ier avant d'être élu évêque de Tours en 639 et de Noyon en 641. Éloi réalisa de grandes oeuvres, bas-reliefs, châsses reliquaires, sièges d'or enrichis de pierres précieuses, couronnes et de nombreux monuments religieux, "le bon Saint Éloi" meurt le 1er décembre 660 à Noyon. De nombreuses légendes racontent également les miracles de Saint Éloi comme maréchal-ferrant, par exemple celle où il coupa le pied d'un cheval pour le ferrer et le remit en place après son travail. Saint Éloi est le patron des orfèvres, des métiers du fer et des maréchaux-ferrants, il est invoqué notamment pour la bonne santé des chevaux et des animaux.